l'égocentrisme du voyageur (immobile)
Deuxième séjour à Niamey. La première fois, j'avais été malade.
mercredi 22 février 2012
enterrement
dimanche 4 décembre 2011
Toujours un succès
mercredi 19 octobre 2011
La night
Voilà un bar qui ne
ressemble
pas du tout à ceux qu’on a ici.
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dimanche 9 octobre 2011
journal, journaux
Voilà un kiosque qui ne ressemble pas du tout au kiosque qu'on a ici |
dimanche 25 septembre 2011
Un peu de géopolitique
Ce n'est pas moi qui l'ai prise, on n'a pas le droit d'y aller,
c'est nefertary.unblog.fr
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dimanche 18 septembre 2011
Dans la peau d’un blanc
C'est mon réparateur de vélo, carrefour Maurice Delens. Il ne parle pas beaucoup et pas très bien, mais il est gentil. |
Ici, on est “le blanc”, l’anasaara. Blanc, on ne peut pas être nigérien, c’est impossible. Je connais quelqu’un, une blanche, qui a la nationalité franco-nigérienne. Elle m’a dit que quand elle va voter, c’est la croix et la bannière, les mecs rigolent et ne veulent pas croire qu’elle est nigérienne. Très souvent, on est interpellé : « hé, le blanc », « hé, anasaara ». Notre couleur a réellement une importance, qu’on le veuille ou non on porte sur nous notre statut social élevé. Les blancs qui viennent ici sont des gens plutôt aisés et éduqués. Les seuls blancs qui sont ici sont riches, et c’est vrai comparé au statut moyen ici. De plus, ces blancs ne font souvent que passer un an, deux ans, trois ans. En France, nous gommons les différences de couleur de peau, une remarque à ce sujet peut être mal prise, il ne nous viendrait pas à l’idée d’interpeller quelqu’un en disant : « hé, le noir ! ». Ici, tu es le blanc, c’est comme ça qu’on t’appelle, peut importe que tu sois instit, militaire, commercial, curé.
samedi 3 septembre 2011
bonnes résolutions de rentrée, dont celle d'écrire plus
Nous voilà revenus au bercail après, contre toute attente, un voyage tranquille.
Mes vacances avaient commencé par un morceau de chèvre accompagné d’un verre de vin, et se sont terminés exactement de la même façon. Entre les deux ? Une litanie de fromages et desserts, après des apéros longs et copieux.
Le résultat est que j’ai maintenant une ceinture abdominale que je qualifierais de peu esthétique. J’ai plaisir à croire que dans un passé pas si lointain, mon ventre était plat et musclé, bien que les photos diverses me disent clairement le contraire. Je trouve cependant commode de mettre cet amas de chair flasque sur les ravages de la trentaine plutôt que sur mon manque de volonté face à la tentation et face à l’effort.
Un nigérien nous disait l’autre jour que nous n’étions vraiment pas comme eux. Quand ils grossissent, ils trouvent ça bien, ça veut dire qu’ils peuvent se le permettre. Nous, il faut qu’on arrête de manger, qu’on fasse du sport pour maigrir le plus rapidement possible. Manifestement, il ignore tout du régime Dunkan.
Il faut maintenant que je trouve des solutions pour résoudre ce problème de blanc : perdre des kilos. J’envisage les choses comme un guerre qui se mènerait sur plusieurs fronts : manger moins et faire plus de sport, ce qui est la base d’un régime me direz-vous.
Le manger :
- Arrêter le fromage. C’est une des points phares de mes résolutions de rentrée. Le gros avantage, c’est que c’est assez facile de mettre cette solution en place parce qu’on se lasse assez vite de la vache qui rit.
- Boire moins de bière. Là, c’est plus difficile, étant donné que quand il fait 35°, la petite bière est quand même bienvenue. Ma solution : attendre qu’on m’en propose. (Oui, bon, ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais ce n’est pas si facile.) Attention, il est interdit de suggérer habilement l’idée d’une bière, c’est se disqualifier immédiatement.
- Manger sainement. Je mets le riz-sauce dans la nourriture saine.
Le sport, question épineuse s’il en est :
- Moi, mon truc, c’est courir. Mais de la même manière qu’il est impossible de refuser une bière quand il fait chaud, il est impossible de courir sérieusement quand il fait chaud. J’avais rencontré l’année dernière un Nigerian qui organisait un footing chaque mercredi matin, avant qu’il fasse chaud. Le problème est que je vais commencer à travailler à 7h30, et je vois mal comment je vais pouvoir caser un footing avant, à moins de courir à 6h00 (argh !). L’autre solution est de courir sur un tapis, il y a une salle de sport pas trop loin de la maison. Mais outre le fait qu’ils aient peint une sportive à tête de zombie sur leur mur (cf. photo), courir dans une salle ne m’enchante guère, sans que je sache si je doive mettre cela sur le compte d’une légitime attente ou d’une fainéantise crasse.
- Le rugby. Il y a plusieurs équipes de rugby, et je connais quelqu’un qui pourrait me rencarder. Le problème est que j’ai déjà pris un verre avec un des rugbymen, et son avant-bras était aussi gros que ma cuisse. J’ai également passé une soirée avec un type qui avait joué l’après-midi même et dont la femme, infirmière de son état, lui avait mis un strap sur la plaie de son front, mais n’avait rien pu faire pour la lèvre gonflée.
- Le volley. Facile et pas cher. Le problème est que ça se passe au lycée, et que j’y passe déjà un temps fou, sans compter que je n’aime pas tellement le volley.
- Le kayak. Va pour le kayak, mais il va falloir être rigoureux. Ça commence mal, la sortie prévue dimanche a été annulée pour cause d’apéro de travail, où malgré tout j’espère qu’on va me proposer une bière.