J'ai acheté une carte de piscine qui me permet d'aller faire trempette dès que je le veux. Aussi hier ai-je donc décidé de lutter contre les inévitables effets qu'a l'excès de Daim*, à savoir les poignets d'amour.
Tout d'abord il faut savoir qu'à la piscine il n'y a pas de cabine mais un vestiaire commun, et que les étapes successives avant d'entrer dans le bassin sont manifestement très codifiées : on se déshabille complètement, on met sa serviette autour des reins le temps d'aller à la douche commune, et ce n'est qu'après qu'on peut mettre son maillot de bains. Je ne suis pas fan de cette façon de faire, mais je ne suis pas chez moi, je m'incline.
D'habitude, quand j'arrive à l'étape "enlevage de caleçon-mettage de serviettes", j'accélère le mouvement. Mais hier, arrivé à cette étape, je me suis aperçu que j'avais malencontreusement laissé ma serviette dans ma salle de bain. Je me suis donc retrouvé dans la position de McGyver cherchant à utiliser tout ce qui se trouve à sa portée pour se sortir de la panade. Qu'avais-je à ma disposition pour me sécher après le bain : l'évaporation naturelle, une vieille serviette qui traîne par terre depuis je ne sais combien de temps, un sèche-cheveux public (le même que celui sur la photo), et du papier dans les toilettes. J'opte pour le sèche-cheveux parce que les vestiaires sont quasi-vides la plupart du temps.
Je me retrouve donc à traverser nu comme un ver la dizaine de mètres qui me sépare des douches, en prenant l'air le plus détaché possible et en sifflotant la Marseillaise pour me donner une contenance.
Après mes quelques poussives longueurs dans la piscine, douche, puis sauna (il se trouve juste à-côté des douches). Or, pour le sauna, il y a aussi des règles à respecter : c'est évidemment nus qu'on le prend, et on pose sa serviette sur le banc avant de s'asseoir. Cette fois-ci, j'ai opté pour le papier distribué dans les toilettes pour se sécher les mains. Mais ce que j'avais oublié, c'est qu'on sue beaucoup dans un sauna, et que le papier mouillé, ça colle. J'ai donc dû, devant les 3 ou 4 suédois qui me regardaient bizarrement, décoller le papier de mes fesses en essayant de faire ça le plus élégamment possible, je suis quand même que je le veuille ou non un des représentants du chic français à l'étranger.
Ce n'est qu'après, en arrivant dans les vestiaires je ne sais pourquoi bondés à ce moment-là, que je me suis rendu compte que l'option séchage intégral avec le sèche-cheveux n'allait pas être possible, à moins d'être prêt à expliquer en anglais ce que je faisais tout nu avec ce sèche cheveux. Je me suis finalement rabattu à nouveau sur le papier des toilettes, de très bonne qualité finalement.
* NB pour ceux qui ne le savaient pas, le Daim est suédois, je le sais parce qu'on les trouve en tête de gondole chez Ikea.
Deuxième séjour à Niamey. La première fois, j'avais été malade.
mercredi 19 septembre 2007
à la piscine
à 22:19
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7 commentaires:
hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha
mouahahahaha...
Si j'oublie ma serviette je me rhabille et je vais en acheter une à la caisse (ou plan B, je fuis^^).
N'empêche que j'aurais bien voulu voir la tête des suedois si tu t'étais seché au sèche-cheveux : " french coutume, yes yes"
Sacré toi !
Je ne sais pas ce qui est le plus drôle : toi en train d'enlever "élégamment" le papier toilette collé (si tenté qu'on puisse être élégant dans cette situation) ou toi en train de décrire la situation...
En tout cas, merci pour ce moment de détente ^^
ok, maybe i dont know french but i totally understood this post :)
Je retrouve bien ton sens de l'autodérision dans ce post... J'aurais tellement voulu assister au forcément élégant décollage de papier sur ton arrière-train! Pense-bête: sueur et mouchoirs en papier ne font pas bon ménage!
Je crois que j'ai bien du passer 5 minutes à me bidonner en t'imaginant vivant cette aventure rocambolesque et désopilante!!!Je salue ta témérité, tu n'as rien à envier à ton "guerrier" de colocataire,LOL!!!
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