Deuxième séjour à Niamey. La première fois, j'avais été malade.

lundi 15 décembre 2008

top


Un de ces soirs, nous discutions bouquins, ce qu’on lisait et ce que nous aimions. Une des convives a alors reparlé de tops 10. Elle en avait un mais on pouvait toujours crever pour l’avoir contre rien, on n’avait qu’à se casser un peu, en faire un et lui envoyer.
J’ai reçu le sien hier, et j’ai fait le mien dans la foulée. Eh ben ce n’est pas facile à faire. Autant les deux ou trois premiers de la liste viennent vite, autant c’est difficile pour la suite : soit le souvenir des livres qu’on a lus s’imposent mais on ne les trouve pas assez biens pour rentrer dans notre top ten, soit on a carrément oublié des superlivres. Alors j’ai remis le nez dans ma bibliothèque, bibliothèque que j’ai rangée soit dit en passant dernièrement par genre, puis par ordre alphabétique d’auteur un soir où je m’ennuyais, j’ai pas la télé. (Petit aparte, j’ai trouvé sur internet une façon originale de ranger sa bibliothèque. C’est assez joli, j’ai caressé l’idée de faire pareil pour mes livres, mais j’ai vite abandonné, car outre le fait que ça ne doit être pratique ni quand tu veux prendre un livre, ni quand tu recherches un titre précis, il aurait fallu que je range à nouveau, c’est-à-dire recommencer ce que j’ai fait il y a quelques semaines mais avec en plus un certain regard esthétique que je n’ai pas. Le découragement m'a gagné. Je reviens à mes moutons.) Je me suis donc aperçu qu’il y avait des romans dans ma bibliothèque que j’avais vraiment aimés mais dont j’étais incapable de me rappeler, qu’il y avait des romans que j’avais vraiment aimés mais qui n’y étaient pas, qu’il y en avait que j’ai détestés mais qui y étaient. Ma bibliothèque m’a donc aidé, mais pas tant que ça, à faire mon top 10.

1- Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
2- Eureka street, Robert McLiam Wilson
3- Les vestiges du jour, Kazuo Ishiguro
4- Maus, Art Spiegelmann
5- J'irai cracher sur vos tombes, Boris Vian
6- Marie Antoinette, Stefan Zweig (mais c'est peut-être parce que je viens de le finir)
7- Bel-ami, Maupassant

La prochaine fois, je vous fais le worst ten, ça sera plus rigolo.

samedi 22 novembre 2008

De la médecine (et des ophtalmos)


Je suis allé dernièrement chez un docteur des yeux pour me faire prescrire des lunettes. Je dois dire que j’aime assez aller chez le médecin, même si ça veut dire que je suis malade (la myopie n’est pas à proprement parler une maladie, mais on ne peut pas dire non plus que ce soit un superpouvoir). On choisit pour patienter un magazine que jamais on n’oserait acheter, et qu’on lit sans déplaisir. Ensuite on s’assied devant cet immense bureau, devant ce monsieur ou cette dame que détient lui des superpouvoirs : il a étudié plus longtemps que moi des choses vraiment pas passionnantes pour acquérir le pouvoir de sauver le monde, ou au moins les désagréments gastriques de la vieille dame qui est venu le voir.
Moi je suis content de pouvoir expliquer par le menu tout ce qui m’amène : je me suis préparé, j’ai refait le film chronologique de mes maux, j’ai pesé les mots que je vais employer afin d’être au plus près de la description des ces tiraillements, gratouillements, expectorations, mmh, j’arrête là. Toujours est-il que cet homme ou cette femme va m’écouter, et ce sans le soupir que j’entends parfois à la maison quand je m’entraîne à faire le même exposé.
Toujours est-il que je suis guilleret à ce moment-là et je plaisante volontiers, souhaitant passer un bon moment.
L’ophtalmo, lui, ne veut pas passer un bon moment. Lui ce qu’il veut, c’est expédier le patient. Ce qu’il veut, c’est ne pas devoir sourire à une blague qui ne le fait pas rire. C’est faire une opération ou un diagnostique un peu plus funky que « ah bah voilà, vous avez une myopie de tant à l’œil droit, je vous fais une ordonnance pour des verres. » Ce qu’il veut c’est ne pas s’embêter avec des gens qui n’ont pas fait autant d’études que lui. Ce qu’il veut c’est aussi recevoir un maximum de gens dans la journée. Ce qu’il veut, c’est sortir de cette pièce toute noire et être sur une plage très lumineuse. Ce qu’il voudrait, c’est avoir l’air plus important.
Voilà pourquoi il est désagréable M. l’ophtalmo. Voilà pourquoi il a passé une vingtaine de minutes sans intérêt avec moi. Voilà pourquoi la prochaine fois que je le verrai je ne serai pas guilleret mais au contraire froid, n’essayant pas de rendre agréable un moment qui ne le sera pas. Lundi 1er décembre, je fais la gueule de 18h30 à 18h50.

vendredi 11 avril 2008

l'homme sauvage qui est en moi


Je suis allé passer quelques jours dans un endroit bucolique, paradis des chasseurs, des hommes des bois et des gens qui montent à cheval, à savoir la Sologne. Je ne sais pas bien pourquoi j’y suis allé sachant que je ne chasse pas, je ne sais ni trouver mon chemin ni faire un feu dans les bois, et le seul cheval que j’ai approché auparavant s’est avéré, après discussion avec son maître, être un âne. Je n’avais donc aucune raison de situer la Sologne sur la carte, et encore moins d’y aller. Aventurier de nature, je suis quand même monté dans la voiture avec ma dulcinée qui elle sait monter, chasser et faire du feu avec du bois humide sans briquet, le tout habillée de peaux de bêtes.
Trois jours plus tard, voici que j’envisage d’être cow-boy. La psychologie d’un cheval ou d’un poney n’a plus de secret pour moi, et vas-y que je te brosse le cheval avec le truc américain, et après avec le cure-sabot, et vas-y que je te grimpe dessus sans même tomber de l’autre côté, yahouu on va attraper les vaches au lasso. Il faut dire que j’ai eu des cours particuliers assez pointus, à la pointe de la recherche pédagogique, qui consistent à te dire « redresse-toi ! », « serre tes jambes ! », ça tu comprends vite, mais aussi des phrases du style « range ton riquiqui ! » (hein ? quoi ?), « tarte tes jambes ! » (de quoi ?), « remonte sur tes rênes ! » (comment on fait ça ?) ou « mais qui c’est qui m’a foutu un couillon pareil ? » Puis, on a jugé que ce quart d’heure de leçon était suffisant pour aller affronter la nature, d’autant plus que les personnes qui m’accompagnaient (quinze ans de cheval chacune) piaffaient d’impatience. Je passe sur les sueurs froides qui, malgré mes nerfs d’acier, m’ont traversées durant toute la promenade, je m’attendais à chaque instant à ce que mon cheval s’emballe. En fait, il ne s’est pas emballé, mais il a en revanche décidé à un moment de sauter un obstacle sans passer par la procédure de concertation préalable, à savoir me demander. Alors en signe de protestation, j’ai décidé de le quitter en pleine course et le laisser passer l’obstacle seul. Une fois relevé, je l’ai quand même toisé pour bien montrer qui était le patron en essayant de ne pas trop grimacer de douleur.
À la seconde leçon, on m’a dit « oui oui, tu montes très bien, mais on va t’en donner un plus petit, ce sera mieux. », je ne sais si c’était mieux pour moi ou pour le cheval, et c’est dignement que je suis monté sur le poney. Cette leçon était prévue pour apprendre le galop, la monitrice s’est donc munie d’un fouet. La démarche pédagogique avait changé : c’était avec le fouet je lance le cheval au galop on va bien voir combien de temps tu vas tenir. C’est un peu comme le rodéo, sauf que les spectateurs se foutent de toi et qu’au lieu du sable de la piste, c’est de la boue. Toujours est-il que j’ai quand même tenu un quart d’heure, fier et digne sur un cheval en furie, euh non un poney en furie. Je vous mets même une photo pour le prouver.
(On m’a dit ensuite que normalement, le galop ne s’apprenait pas à le deuxième leçon, je pense que c’est parce qu’on a reconnu mes qualités naturelles de cavalier, ou alors c’est juste parce le sol était particulièrement boueux et les spectateurs moqueurs).
La prochaine fois j’apprends à tuer un sanglier à mains nues, ma dulcinée me l’a promis.

dimanche 16 mars 2008

rangement


Il y a quelques semaines, je suis passé prendre, dans mon Aube natale, les livres de ma bibliothèque que j’avais laissés là en dépôt. Ma mère en a profité pour me refiler, en plus des 15 pots de confiture, une grosse boîte à chaussures pleine de vieux papiers en me disant « Tiens, ça c’est à toi, ça traîne ici depuis je ne sais pas combien de temps, je ne veux plus la voir ». J’ai obtempéré, d’une part parce que mes parents ont quand même gentiment gardé ma bibliothèque durant cinq mois, d’autre part parce que je fais une grosse consommation de confiture, et enfin parce que quand elle parle comme ça, faut pas venir la chercher.
Arrivé à la maison, j’ai posé la boîte dans un coin, elle était partie pour y rester encore un bon bout de temps.
Et puis, je ne sais pas, une envie de rangement, une envie de changement, une envie de décoller les fesses de ce stupide ordinateur, une envie de faire quelque chose que je dois faire depuis longtemps histoire d’être pour une fois content de ma journée, j’ai décidé de me retrousser les manches, d’ouvrir la boîte et de trier ces foutus papiers qui y trainaient depuis… ouh la… le lycée, soit un peu plus de dix ans.
J’y ai trouvé 2 objets : un briquet, souvenir de quand j’étais fumeur, et des lunettes, souvenir de quand j’avais des lunettes rondes et moches. Hop poubelle.
Le reste, c’était tout un fatras de papiers accumulés surtout par flemme de ranger, que j’ai sur la table de la cuisine rangé en trois tas : poubelle, pas poubelle, et je ne sais pas encore. On y trouvait des relevés de banque, des relevés de mutuelle et des relevés de trucs qui ne sont destinés qu’à être jetés le plus vite possible par les gens sains d’esprit. Hop poubelle. On y trouvait des cartes postales de vacances manifestement agréables. Hop poubelle aussi.
Le plus intéressant là-dedans, c’étaient les lettres. Il y en avait une bonne vingtaine, de mon année de seconde jusque mes premières années d’études. C’est donc la larme à l’œil que j‘ai entamé la visite de mon « musée personnel »*. Des lettres de gens dont j’avais totalement oublié l’existence et qui me revenaient en mémoire (ou pas, il y en a deux ou trois dont je ne suis pas parvenu à me souvenir), des lettres d’ex que je n’avais pas oubliées (oui, faut pas déconner, je n’en ai pas eu cinquante quand même), et des lettres de moi-même à moi-même (on est volontiers philosophe à cet âge, un brin romantique et manifestement concon.)
En ouvrant cette boîte, je pensais que ça allait me réjouir pendant au moins deux heures à relire tout ça. Ça m’a amusé cinq minutes et demi, et après c’est devenu totalement ennuyeux. Imaginez que quarante personnes vous envoient un courrier en même temps, parlant de choses plus ou moins insignifiantes qui se sont passées il y a dix ans, je vous jure que vous serez incapables de vous les envoyer d’un coup.
Alors j’ai tout emballé, et j’ai remisé ça dans un fond de carton pour la cave, en attendant le jour où j’arriverai à être nostalgique.


*L’expression n’est pas de moi, elle est de Lewis Trondheim


PS : Ce soir, c’est soir d’élection. La gauche a paraît-il gagné. Youpi, c’est la fête, ça me fait une aussi belle jambe que la dernière fois où ils ont gagné et où ça a changé ma vie et celles de mes concitoyens (aux régionales je crois). Je ne sais même pas pourquoi j’écoute encore les soirées électorales. Peut-être parce que c’est l’occasion de faire le ménage de la cuisine…

dimanche 9 mars 2008

Procrastination


J'ai pas mal de boulot qui m'attend, et du boulot qui ne m'amuse, mais alors pas du tout. Parfois préparer puis rendre un travail est assez pénible mais on y trouve une certaine satisfaction intellectuelle. Mais ici, rien. C'est juste pénible à faire. Faut juste se dire d'y aller, se prendre par la main, penser à la satisfaction qu'on aura quand ce sera fini, ne pas penser que vraiment quelle vie de con, s'asseoir devant l'ordinateur et TRAVAILLER.
Mais voilà, ça fait quinze jours que je repousse, j'ai réservé ce dimanche après-midi spécialement pour ce travail de maths, il va falloir y aller maintenant. Mais le cerveau humain est fantastique, il est capable d'une imagination sans borne pour éviter de s'y mettre.
Je ne ferai pas l'inventaire des stratégies de ces quinzes derniers jours pour repousser, juste celles d'aujourd'hui :
- faire une grasse matinée.
- aller au marché (il fallait y aller, le marché c'est seulement le dimanche, sinon on aura pas de légumes frais cette semaine, rendez vous compte du drame.)
- aller voter aux municipales (là c'est quand même mon devoir de citoyen.)
- aller voter aux cantonales (là je ne sais pas exactement ni à quoi ça sert, ni ce que font ces élus du canton, mais c'est certainement mon devoir de citoyen aussi.)
- aller voter à midi (c'est là où il y a le plus de monde. Je ne sais pas pourquoi les électeurs y vont juste avant le repas, ce point demanderait une étude sociologique sérieuse, je suis sûr que ça a à voir avec le repas.)
- Se faire à manger quelque chose qui cuise longtemps, et prendre entrée, plat, fromage, deux desserts, café. Impossible de travailler juste après ça.
- Faire la vaisselle juste après le repas, et se rendre compte du même coup que l'appartement est sale et qu'il faut bien évidemment tout nettoyer, c'est vraiment urgent et ça ne peut attendre une journée de plus (il y a même des fois où je décide de faire les vitres, mais là il faut avoir une marge. Je veux dire par là qu'il ne faut pas avoir à rendre son travail le lendemain matin, parce qu'au moment où on frotte on se rend bien compte qu'on est en train de se leurrer, et que tout ça n'est que prétexte à repousser.)
- Éprouver le besoin urgent de faire un point sur son assurance de voiture.
- Écouter Loituma.
- Écrire un post sur mon blog alors que c'est quelque chose que je n'ai pas fait depuis au moins 2 mois (à ce propos, je m'excuse platement. À ma décharge, j'ai plein de boulot, j'en ai d'autant plus que je le repousse, et de deux je n'avais pas la grande forme et aucune envie d'ennuyer avec des soucis inintéressants le (les ?) lecteur(s) qui passerait encore par ici.)

vendredi 11 janvier 2008

Brel


Ce midi, je suis allé prendre un café au Bistrot-marchand de tabac-pmu. J’ai une tendresse que je m’explique mal pour ce genre d’établissement. Ce n’est absolument pas de la nostalgie puisque celui-ci est tout ce qu’il y a de plus moderne : on y trouve du faux marbre plastique posé l’année dernière, des télés égrenant les résultats de jeux, tiercés et autres, la radio, les néons jaunes et bleus, les tables en plastique, les habitués.
Ces mêmes habitués, au nombre de trois ou quatre, m’ont impressionné ce midi, lorsque je suis allé prendre mon café. La conversation était peu animée, pour ne pas dire inexistante, on ne parlait ni de Sarko, ni de l’interdiction de fumer dans les bars, non, on ne parlait pas. Ce silence amenait chez eux une sorte de léthargie, ils étaient simplement là, accoudés au comptoir, et ils attendaient. La radio, certainement Radio Nostalgie, diffusait ses titres nostalgiques (Pourtant que la montagne est belle, Kazatchok, etc.) Puis, on a entendu Brel "Ce soir j’attends …" et au moment où il allait chanter "Madeleine, tous nos habitués, comme un seul homme, ont levé la tête, ont dit "Madeleine", et puis l’ont baissée.
Moi j’étais en face, je ne les avais pas vus ouvrir la bouche depuis au moins dix minutes, et ils ne l’ont pas ouverte non plus par la suite. C’est beau, non ? Brel est vivant, je l’ai vu ce midi.

jeudi 3 janvier 2008

Pâtisserie


Hier, au repas, je me suis intéressé je ne sais pourquoi, aux emballages des divers aliments qui étaient sur la table, un peu comme quand j'étais petit, quand je lisais la composition du banania sur le côté de la boîte jaune. La conversation n'était pas en effet des plus vivantes, le calme, la vie qui coule : aucune musique, juste le son des fourchettées qu'on mâche, on prend un peu de purée, on se dit qu'elle est bonne cette purée, tiens, les miettes forment un dessin bizarre, bref, on arrête la machine, et ça c'est bon.
Toujours est-il que j'ai entrepris d'étudier avec attention les emballages cartons, et en définitive c'est une mine. Il y avait par exemple une boîte de biscuits chocolat-citron pas très bons. À côté des traditionnels ingrédients plus ou moins naturels (plutôt pas naturel en fait), un marketingeur fou avait entrepris de résumer l'histoire de la pâtisserie en quatre lignes. Je comprends bien sa logique à lui "ils veulent de l'authentique ? Allez, je vais leur en donner, moi, de l'authentique." Et hop, pas du tout rebuté par l'ampleur de la tâche, il a entrepris de lire tout ce qui se faisait sur la question, écrivant à tous les universitaires de part le monde qui travaillent depuis des dizaines d'années sur la patisserie à travers les âges, s'arrêtant parfois sur telle ou telle anecdote. Ha bon, le baba au rhum a été inventé à partir d'une brioche desséchée par un voyage sous Louis XV? Eh chérie : tu savais que les macarons viennent de la Renaissance italienne ? Non, elle ne savait pas, et au vu de sa tête consternée, elle s'en fiche royalement. Enfin toujours est-il que notre marketingeur est un bourreau de travail puisqu'au terme de ses recherches et de son travail d'écriture et d'orfèvrerie, il est arrivé jusqu'à ces merveilleuses lignes, bouleversantes de simplicité :
Au Moyen-Âge, c'était (sic) les boulangers qui se chargeaient de la confection des gâteaux car, à cette époque, le sucre était encore inconnu et restait une denrée de luxe. Les pâtissiers, eux, s'occupaient essentiellement des pâtés de viande ou de poisson et des "tourtes". Ils occupaient un peu la place de nos traiteurs actuels. Ce n'est qu'au XVIème et XVIIème siècles que naît la patisserie "moderne".
On en reste sans voix : tant de concision, un style qui ne s'embarrasse pas de fioritures, qui va droit au but, qui laisse sur le chemin tout ce qui est accessoire, tout ça pour donner de l'authentique. Mais il y a malheureusement un détail qu'il a oublié le bougre. L'idée de départ, c'était d'un côté des gâteaux industriels, de l'autre un texte historique qui fait immédiatement oublier l'industriel. Mais notre marketingeur, emporté par son talent d'écriture, a tout fait échouer. Devant son texte sublime, on pleure en pensant à ces siècles de pâtisserie qui ont accouché de cette chose fade et molle sous la dent.





PS : Je déménage samedi, alors pas sûr que je puisse poster la semaine prochaine. Et bonne année aussi les amis.